Rumores del meteoro

Los artistas latinoamericanos Álvaro Barrios (con la obra El mar Caribe, 1971-2004), Iñaki Bonillas (con la obra Bañeras, 2005), Luis Camnitzer (con la obra Two Parallel Lines, 1976-2014) y Maria Laet (con la obra Notas sobre o limite do mar, 2012) forman parte de la exposición «Rumores del meteoro», que se realiza en la FRAC Lorraine.

En esta exposición colectiva participan artistas de diversas nacionalidades.

Artistas participantes :

Alice Aycock, Alvaro Barrios, Iñaki Bonillas, Luis Camnitzer, Judy Chicago, Anne Delrez, Latifa Echakhch, Maarten Vanden Eynde, Pierre de Fenoyl, Yona Friedman, Dominique Ghesquière, Luigi Ghirri, Julien Grossmann, John Hilliard, Joan Jonas, Zdenek Kosek, Maria Laet, Barbara y Michel Leisgen, Julie Luzoir, Richard L. Misrach, Fujiko Nakaya, Katie Paterson, Gianni Pettena, John Pfahl, Roman Signer, Rémy Zaugg.

Rumeurs du météore (texto de  presentación en versión original) :

Les nouvelles du Météore sont–elles bonnes ? Il n’est pas un jour, un journal, une radio qui ne prennent soin de nous rappeler les infos météo. Éternellement, le vent joue avec les nuées, le soleil avec la lune tandis que la pluie s’invente des pas de danse avec la grêle.

L’addiction à la météo serait une forme particulièrement répandue en Occident où le climat tempéré incite à revisiter plusieurs fois par jour les prévisions. Simple jeu ou véritable inquiétude existentielle, il n’en demeure pas moins que le climat influence considérablement nos comportements.

Les Rumeurs du Météore (du grec metéōros (μετέωρος) qui signifie « qui est en haut ») semble donc annoncer de nouveaux temps climatiques sans que nul ne puisse en prédire les conséquences exactes.

Ne serait-il pas temps de sortir du catastrophisme ambiant ? De nous tourner vers une écologie créatrice et non castratrice ? De nous émanciper des propos alarmistes et d’imaginer de nouveaux scénarii ? L’urgence est à l’invention jubilatoire et aux rêves.

Cette proposition croise savoirs populaires et scientifiques, pratiques collectives et œuvres d’artistes. À l’opposé des certitudes scientifiques de l’âge moderne, les nouvelles du Météore sont confuses, imprévisibles et tourbillonnantes… Les œuvres proposées sont, par extension, elles aussi ouvertes, mobiles et plurielles. Réactivations, interprétations, réinventions, elles rompent avec le postulat de l’unicité et de la véracité.

Une autre façon de penser l’exposition, parce qu’il est urgent de croiser, d’inverser les regards pour voir plus loin que l’horizon !

L’occasion est ainsi donnée d’accueillir tous les amoureux des nuages. Laissons donc infuser l’imaginaire face aux sensations du vent, de la neige ou encore de la sécheresse du désert !

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