Wifredo Lam
Le Centre Pompidou consacre une ample rétrospective à l’œuvre et à la trajectoire du peintre Wifredo Lam (1902 – 1982), des années 1930 aux années 1970. L’exposition s’attache à replacer l’œuvre de l’artiste cubain (1902 -1982) dans une histoire internationale de l’art moderne, dont il est l’un des acteurs essentiels, tant en Europe qu’aux Amériques.
Une exposition de grande envergure
A travers plus de 400 oeuvres – peintures, dessins, photographies, revues et livres rares, l’exposition propose une traversée inédite de l’œuvre de l’artiste dans un parcours chronologique : Espagne, 1923-1938 ; Paris-Marseille, 1938-1941, Cuba et les Amériques, 1941 – 1952, Paris, Caracas, La Havane, Albissola, Zurich, 1952-1961, Paris et Albissola, 1962-1982.
Cette rétrospective bénéficie du prêt exceptionnel de La Jungle, 1943, œuvre phare de l’artiste, conservée au MoMa de New York.
Traversant toutes les périodes, l’exposition retrace le parcours original de l’artiste.
Des toutes premières années cubaines et du séjour espagnol (1924-1938) – dont nombre d’œuvres ont été retrouvées tardivement à Madrid – à l’éblouissante séquence des gravures des années 1960 et 1970, l’exposition apporte un nouvel éclairage sur les œuvres capitales du «Retour au pays natal» (1942 -1952), dans le contexte politique et culturel de l’époque.
Le parcours de l’exposition suit les différentes séquences de la vie et du travail de l’artiste au gré de ses rencontres avec des intellectuels et des poètes qui ont marqué le siècle.
Une itinérance internationale
Après le Centre Pompidou, l’exposition sera présentée au Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid, du 12 avril au 15 août 2016, puis à la Tate Modern, Londres, du 14 septembre 2016 au 8 janvier 2017.
Un ouvrage de référence
Un catalogue publié aux éditions du Centre Pompidou, sous la direction de Catherine David, commissaire de l’exposition, comportant 240 pages, accompagne la manifestation.
Avec des textes inédits de Kobena Mercer, Mathew Gale et Catherine David et une anthologie incluant les textes de Michel Leiris, Pierre Mabille, Fernando Ortiz, Alain Jouffroy et de Lowery Stokes Sims.